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covid liberte presseCovid liberte presse : Un média peut-il être dangereux pour la santé ?

La liberté de la presse vient de prendre un coup de couteau en plein flanc.

Ce 1er juillet 2024, nos confrères du média France-Soir se sont fait retirer leur agrément de média par la CPPAP (Commission Paritaire des Publications et Agences de Presse).[1]

Ils perdent ainsi tous les droits octroyés aux journalistes : carte de presse, accès aux sources, accès aux financements (dons)…

Pour le dire simplement, France-Soir n’est plus reconnu comme un média d’information au même titre que Le Monde (par exemple), mais est relégué au stade de vulgaire blog de désinformation.

C’est CHOQUANT.

Nous sommes face à une atteinte de plus à la liberté d’expression en France… et personne n’en parle !

Et si vous voulez mon avis, France-Soir subit les conséquences de son engagement pour la transparence d’information durant la crise COVID.

Cela présage des potentielles dérives de censure autoritaire des médias alternatifs…

Laissez-moi vous rappeler certains faits.

Ils ont osé diffuser une information libre alors que les autres médias étaient muselés

Rappelez-vous du discours médiatique durant la crise sanitaire.

On avait l’impression que tous les journaux, toutes les chaînes radios et TV rabâchaient les mêmes injonctions : portez des masques… vaccinez-vous… gardez vos distances… allez vous faire dépister…

Et tout cela, à grands renforts de discours soi-disant scientifiques, avancés par des “experts” sur les plateaux télés.

Et si vous osiez dire un seul mot qui déviait un peu de cette ligne, vous aviez le droit au label de “complotiste” – et aux insultes du Président Macron.

Nous étions peu à être assez courageux pour proposer un canal d’informations libres.

Et France-Soir en faisait partie.

Leur but n’était pas de verser dans le complot ou l’intox. Simplement, de donner aux citoyens français les moyens de se renseigner et de choisir LEUR santé.

Je ne suis pas là pour juger de l’entièreté de la ligne éditoriale de France-Soir (je ne peux pas prétendre être d’accord avec tout ce qui y est écrit).

Mais concernant leur engagement pour une santé libre durant la crise sanitaire, je ne peux que les féliciter.

Malheureusement, le retour de bâton de la part des Autorités ne s’est pas fait attendre…

Le tribunal administratif donne raison à France-Soir, mais la CPPAP persiste

À peine commençait-on à sortir de la crise, que la CPPAP frappait.

En novembre 2022, la CPPAP tente une première fois de ne pas renouveler l’agrément de France-Soir.

Le tribunal administratif des référés suspend cette décision le 13 janvier 2023. Selon le tribunal, France-Soir présente « des informations, des analyses et des commentaires […] susceptibles d’éclairer le jugement des citoyens ».

Le 1er mars 2024, le Conseil d’État confirme que la CPPAP a eu tort de suspendre l’agrément de média de France-Soir.

La CPPAP est alors condamnée à payer 1500 euros à France-Soir et doit prendre une nouvelle décision sous trois mois.

Et là… revirement de situation invraisemblable !

Le 1er juillet 2024, France-Soir apprend que la CPPAP a décidé le 26 juin 2024 de ne pas renouveler leur statut de site d’information politique et générale.

La CPPAP a été condamnée par un tribunal, s’est prise une amende… mais décide de persécuter France-Soir quand même ! Je ne sais pas vous, mais on dirait une mission-suicide digne du terrorisme ! Du terrorisme de la pensée.

Le spectre de l’article 4 (censure autoritaire)

La CPPAP justifie cette décision en affirmant que France-Soir

« expose sous un jour favorable des conduites thérapeutiques et préventives qui sont susceptibles de détourner des malades de thérapies conformes à l’état actuel des connaissances scientifiques.    En particulier, votre site promeut l’efficacité du traitement de la covid-19 par l’hydroxychloroquine et enjoint filles et garçons à ne pas se faire vacciner contre le papillomavirus, en utilisant de manière tronquée des données officielles ou des études publiées dans la littérature scientifique ou en présentant comme revêtant une valeur scientifique des prises de positions d’experts »

La phrase que j’ai soulignée ne vous rappelle pas quelque chose ?

C’est presque mot pour mot le contenu du fameux Article 4 du projet de loi “Lutte contre les dérives sectaires”.[2]

Ce projet de loi, je le rappelle, avait été lancé par le ministère de l’Intérieur Gérald Darmanin le 25 novembre 2023.

Son but était de créer un cadre légal pour éviter que des discours dangereux et sectaires – du type “Ordre du Temple Solaire” – ne se fassent passer pour des conseils de santé.

Mais le problème, c’est que ce projet de loi met tout dans le même panier.

Les vraies sectes tueuses comme l’Ordre du Temple Solaire… mais aussi les blogs personnels, les médias alternatifs, les débats publics sur les décisions gouvernementales…

Et si je vous montre un extrait de cet article 4, vous verrez que la formulation utilisée par la CPPAP est tout-à-fait semblable :

2) Art. 223-1-2. – Est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende la provocation à abandonner ou à s’abstenir de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique  (c’est-à-dire préventif), lorsque cet abandon ou cette abstention est présenté comme bénéfique pour la santé des personnes visées alors qu’il est, en l’état des connaissances médicales, manifestement susceptible d’entraîner pour elles, compte tenu de la pathologie dont elles sont atteintes, des conséquences graves pour leur santé physique ou psychique.

Cela revient à dire qu’un média peut être dangereux pour la santé, au même titre qu’un poison !

Complètement absurde ! Personne n’est jamais mort en lisant un journal !

Initialement, le projet de loi “Lutte contre les dérives sectaires” avait été rejeté par le Sénat.

Malheureusement, entre-temps, le projet a été revoté dans le dos de la population, derrière les rideaux tirés du Conseil constitutionnel[1].

France-Soir est la première victime de cet objet de censure arbitraire.

Vers une censure généralisée des médias ?

La CPPAP semble vouloir assassiner symboliquement France-Soir pour l’exemple.

Je crains que cela crée un précédent.

Que d’autres médias soient punis de façon totalement arbitraire et ILLÉGALE (la CPPAP a reçu une amende quand même !) parce qu’ils s’écartent des discours officiels.

C’est franchement immonde, et cela montre bien à quel point la liberté d’expression en France se porte à peine mieux qu’en dictature.

Cette liberté d’expression, c’est celle que je défends plusieurs fois par semaine avec ma lettre gratuite Santé Non Censurée.

J’y aborde les sujets que vous ne trouvez pas dans les médias classiques : les dessous du Covid, les mensonges et manipulations de nombreux lobbys, les liens possibles entre certains responsables de la Commission Européenne et Big Pharma, ou encore les scandales sanitaires sur le point d’éclater, comme par exemple avec les prescriptions sauvages d’Ozempic…

Je me bats pour vous fournir une information non censurée.

Alors si cette lettre vous a plu, allez sur https://info.sante-non-censuree.com/coreg-sns-f-s/already.html

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